Noix de coco : le scandale des singes cueilleurs

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Huile, eau, crème… Ces dernières années, le business de la noix de coco est en plein essor en Occident. Pour accroître leurs bénéfices, certains producteurs n’hésitent pas à asservir des macaques à queue de cochon pour faire le « sale travail » à leur place.

L’esclavagisme d’une espèce jugée vulnérable par les organisations de défense des animaux. Voilà les coulisses d’un marché juteux. Une pratique scandaleuse qui rapporterait près de 2,2 milliards de dollars à l’industrie de la noix de coco chaque année.

Les singes cueilleurs, la seule réponse trouvée pour répondre à une demande sans cesse croissante

La production mondiale de noix de coco est assurée à 95% par de petits producteurs situés en Indonésie, Thaïlande et aux Philippines. Ces derniers, pour augmenter leur rentabilité, n’hésitent pas à arracher des bébés macaques à queue de cochon à leur habitat naturel, et par extension à leur mère. Ces singes sont ensuite placés dans des écoles spécialisées où ils subissent un entraînement strict.


À la clé pour les producteurs locaux : de parfaits petits esclaves, dressés à la perfection, capables d’effectuer neuf heures de travail sans une seule pause pour un rendement de 1000 noix de coco récoltées par jour. Bien évidemment, les singes sont enchaînés et battus s’ils rechignent à effectuer leur besogne.

Comment lutter contre cette pratique scandaleuse des singes cueilleurs ?



Malheureusement, à moins de stopper tout achat de produits contenant de la noix de coco, cela risque d’être compliqué. En attendant une réaction des autorités compétentes, soyez vigilants. Renseignez-vous attentivement sur « l’histoire » des marques, la manière dont s’effectue la récolte et sa provenance.

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